Anna, 37 ans, 

Pas facile d'apprendre qu'on va devoir se battre avec un cancer alors qu'on entame un parcours de PMA. En quelques jours les priorités de vie de mon couple ont changées complètement de direction. Mais quel soulagement d'avoir été si bien guidé et pris en charge par les équipes de PMA qui nous ont proposé immédiatement une préservation de la fertilité. 
Très rapidement les démarches ont été faites et en quelques semaines nos embryons et ovocytes étaient préservés. 
 

Grâce à cette étape, j'ai pu me consacrer pleinement et sereinement à mes traitements de chimiothérapie et radiothérapie tout en gardant l'espoir d'une maternité future. 

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Elise 36 ans,

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J’ai déjà une fille âgée de 8 ans avec un précédent conjoint. J’avais évoqué le sujet de la préservation de la fertilité avec mon oncologue. Et comme mon compagnon n'a pas d'enfant (moi, je n’en voulais plus, mais je me laissais le choix de changer d’avis pour mon compagnon), je voulais aller au bout du processus avec lui pour avoir son avis définitif sur le sujet.

L'annonce du cancer a été un tsunami. Je me remets difficilement de cette épreuve.

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La consultation de préservation de la fertilité m’a permis d'avoir les informations et de faire un choix après. J’ai cependant refusé la préservation de la fertilité car j’avais peur de la douleur, peu de certitude d'avoir des ovules congelés. Cela représentait trop de choses négatives pour un compagnon qui ne souhaite pas d’enfant. Cependant, j’ai pris ma décision en pleine conscience pour ne pas regretter.

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